Jour 1 > Pointe à Pitre – Guadeloupe
Voilà 10 jours que nous sommes rentrés de Guadeloupe avec des étoiles plein les yeux. Après avoir copié nos centaines de photos et vidéos je me lance enfin dans la rédaction des articles sur les îles de Guadeloupe.
Avant de rédiger l’article Bilan avec notre itinéraire complet, la vidéo, les liens vers tous les articles et bien sûr le détail de notre budget, je vous propose de vivre cette aventure jour après jour.
| JOUR 0 – Le trajet, de la Bretagne à Pointe à Pitre
Notre avion décollait à 10h30 à Roissy-Charles de Gaulle le jeudi matin mais avec nos 6-7h de route depuis la Bretagne nous avons préféré prendre une chambre d’hôtel à proximité de l’aéroport. Nous avons trouvé une chambre pour 31 € la nuit avec parking sécurisé à 6€ : au top pour partir sereinement.
Retrouvez toutes les étapes de ce voyage chaotique à la fin de l’article !
11 étapes sur la route de l’angoisse !!
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Après nombre de péripéties on s’envole pour la Guadeloupe à 10h40 en direction de Fort de France en Martinique où une escale de 3 heures nous attend avant de rejoindre Pointe à Pitre en Guadeloupe.
15h de trajet plus tard, nous arrivons épuisés dans notre chambre d’hôtel.
| JOUR 1 – L’arrière pays moulien et Pointe à Pitre
Après avoir perdu la pochette avec nos réservations dans la navette qui nous emmenait à l’aéroport, après avoir eu une grosse frayeur à l’enregistrement quand l’hôtesse nous a dit que nos noms ne figuraient pas sur la liste des passagers, après avoir failli ne pas pouvoir embarquer à cause d’une erreur de frappe de l’agence sur mon nom de famille, après un décalage horaire de 5 heures, plus de 10 heures dans l’avion, 3 heures dans l’aéroport de Fort de France en Martinique, après avoir poireauté devant l’aéroport de Pointe à Pitre parce que l’agence de location de voiture nous avait oubliés… après avoir récupéré la voiture la plus roots de l’agence de loc’ avec un pneu dégonflé (du moins c’est ce que nous pensions à ce moment-là…), après une traversée de l’île de nuit pour rejoindre notre appart-hôtel où il n’y avait pas vraiment de réception et découvert que notre chambre ne correspondait pas du tout aux photos du site………..
on commence vraiment à se demander si ce voyage veut de nous
On va se coucher, épuisés : demain est un autre jour !

La vue depuis notre terrasse au Moule.
Au réveil on ouvre le volet et on découvre la vue de notre chambre pour la semaine : ouf on voit la mer ! Cette étendue bleue que nous connaissons si bien a sur nous un effet rassurant. On entend les vagues s’écraser sur la plage de l’Autre Bord qui se trouve devant notre résidence. Nous nous réveillons donc au Moule sur Grande-Terre, à 30 km à l’Est de Pointe à Pitre.
Maxime est tracassé car hier soir en récupérant la voiture à l’agence le voyant crevaison était allumé. Avant de partir nous l’avons signalé à la responsable qui nous a répondu « toutes les voitures ont ce problème, c’est juste le voyant, il suffit d’appuyer là et c’est bon ! » Elle appuie, le voyant s’éteint, Maxime est perplexe d’autant que la responsable ne souhaite pas faire l’état des lieux du véhicule avec nous car il a été fait avant notre arrivée. La voiture ne semble pas en bon état, il y a des chocs un peu partout, des rayures… Il fait nuit, elle nous dit de l’appeler le lendemain si on voit des impacts qui n’ont pas été signalés sur leur état des lieux. Fatigués de notre voyage, on prend la route pour rejoindre notre hôtel.
Notre premier petit déjeuner sur l’île avalé on prend la route pour rejoindre le Nord de Grande Terre où nous pensions passer la journée. Comme à son habitude lorsqu’il récupère une voiture de location Maxime souhaite faire la pression des pneus et on s’arrête donc dans la première station sur notre route. Surprise : les pneus sont sous-gonflés et le pneu arrière n’a que 1,2 barre au lieu de 2,5… Maxime est contrarié mais nous prenons tout de même la direction de notre première visite : le cimetière d’esclaves de l’Anse Marguerite.
Le cimetière d’esclaves de l’Anse Sainte-Marguerite
Le site de l’Anse Sainte-Marguerite se trouve sur la Route de l’esclave, un projet international lancé en 1994 pour aborder l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage. Ce projet oeuvre à une meilleure compréhension et transmission de cette tragédie humaine. Plusieurs sites sur les îles de Guadeloupe ont été répertoriés pour constituer un itinéraire de la mémoire, itinéraire qui joue un rôle décisif dans l’éducation des jeunes et du grand public.
En tant qu’historienne je ne me voyais pas venir en Guadeloupe « profiter des plages » sans m’intéresser à son Histoire. J’ai ainsi listé quelques sites à visiter durant notre séjour comme le Memorial ACTe, le musée Schoelcher, le fort Louis Delgrés, l’habitation de la Grivelière, le canal des Rotours ou ce cimetière d’esclaves (j’étais alors loin de me douter que certains de ces sites seraient fermés !)
Le site fait partie des lieux de mémoire de Guadeloupe mais il ne figure pas toujours sur les guides touristiques. Pour le trouver il ne faut pas avoir peur de s’élancer sur une petite route qui descend à pique vers la mer et marcher un peu sur votre droite.
En léger retrait et face à la mer le site a fait l’objet de recherches archéologiques entre 1997 et 2002 ce qui a permis de mettre au jour un vaste cimetière d’esclaves qui recouvrait un ancien site amérindien. Ces recherches ont permis de découvrir une centaine de tombes et d’en apprendre plus sur les pratiques funéraires des esclaves ainsi que leur état de santé (forte présence de la tuberculose, mauvaises hygiène de vie, atteintes dues aux travaux pénibles…).
Ce cimetière constitue un site majeur pour la connaissance de l’esclavage dans les Caraïbes et est actuellement le mieux documenté de toutes les Antilles.
Se promener sur la côte
Regarder la nature
On marche sur la côte, dans la campagne et on commence à en prendre plein les yeux. La végétation est luxuriante et se prête à merveille à la photographie. Malheureusement le vent (20 nœuds) et la pluie sont aussi au rendez-vous. Alors que nous marchons nous sommes surpris par une grosse averse tropicale; on court vers la voiture mais trop tard : nous sommes trempés !
L’arrière-pays moulien
On reprend la route et Maxime ne pense qu’à une chose : trouver une station pour faire la pression des pneus. Moi j’observe les paysages, les plantes et les champs de canne à sucre qui recouvrent cette partie de l’île. Les maisons sont tantôt colorées ou tantôt délabrées. Ici les habitations sont souvent en mauvais état, les poules et les coqs se promènent librement dans les cours (ou sur la route) pendant que les bœufs broutent attachés sur la pelouse.
Le pneu est crevé > Retour à Pointe à Pitre !
On se promène dans la campagne et Maxime trouve un gonfleur. Le verdict est sans appel : le pneu arrière gauche est bel et bien crevé > MERCI L’AGENCE DE LOC’ ! Notre capitaine n’est pas content, il avait signalé la veille au soir à la responsable de l’agence que le voyant crevaison était allumé. Nous ne souhaitions pas partir avec ce véhicule car nous avions un doute mais selon eux « Pa ni pwobleme« … résultat à peine quelques heures après notre arrivée nous arrêtons nos visites et retournons à l’agence de Pointe à Pitre qui se trouve à une trentaine de kilomètres.
Pointe à Pitre
Nous n’avions pas prévu de visiter Pointe à Pitre ce jour-là mais notre pneu crevé nous ramène à Pointe à Pitre. On passe à l’agence, ils sont sympathiques ce qui permet de mieux faire passer la pilule. Le garagiste regarde le pneu et nous confirme qu’il est bien crevé. Il le répare rapidement et nous pouvons repartir. On en profite pour signaler les rayures et chocs qui n’avaient pas été mentionnés sur le premier état des lieux et en plein jour ce n’est pas ce qui manque !! Aurions-nous la voiture la plus dégradée de l’agence ? (Quand on regarde sur le parking… on se demande !)
Comme nous sommes à Pointe à Pitre et qu’il est l’heure de manger, on en profite pour visiter la ville. On commence par la traverser en voiture en quête d’un parking. On découvre alors des quartiers d’immeubles en assez mauvais état, des quartiers de maisons faites de bric et de broc… enfin comme je le dis plutôt : faites de broc plus que de briques.
Ce premier aperçu de la ville nous déconcerte. Ça et là des bâtisses à l’abandon, de jolies maisons coloniales colorées, des « bidonvilles » en périphérie (ça fait drôle de se dire que contrairement à la légende, il y a encore des bidonvilles en France), des immeubles des années 1950 inspirés des recherches des architectes de l’époque, des balcons fleuris et des rues commerçantes vivantes mais aussi des maisons murées ou en ruine, des cases créoles en bois… c’est un drôle de mélange !
Visiter le Mémorial ACTe, un incontournable
On cherche une place pour se garer mais cela ne semble vraiment pas simple !! Il y a des voitures un peu partout, des rues à sens unique,… je souhaite visiter le Mémorial ACTe alors je conseille à Maxime de nous garer à côté de ce bâtiment, c’est touristique et un peu en dehors du centre alors ils doivent bien avoir un grand parking. Bingo !
On trouve une place pour nous garer juste devant le Mémorial ACTe, centre caribéen d’expression et de mémoire de la traite négrière et de l’esclavage. Je connaissais le monument et son architecture puisque j’avais eu l’occasion de le voir dans des reportages au moment de son inauguration par François Hollande il y a quelques années.
C’est un beau monument avec une architecture très singulière. Le Mémorial a été construit sur le site de l’ancienne usine sucrière de Darboussier, dans le quartier du Carénage. L’exposition permanente est passionnante et décrit l’histoire de l’esclavage de l’Antiquité à nos jours. C’est un incontournable si vous êtes de passage en Guadeloupe !
Mais cerise sur le gâteau l’exposition temporaire est une exposition que je souhaitais voir et dont j’avais beaucoup entendu parler : « Zoos humains, l’invention du Sauvage ». Au moment où je vois l’affiche, Maxime comprend que ce n’est pas un musée qu’il fera aujourd’hui mais un musée et une expo (en plus c’était les derniers jours de cette expo !) !
Le Mémorial ACTe :
- TARIFS : 15 € (+ 5 € pour l’expo temporaire)
- HORAIRES : ouvert tous les jours sauf le lundi de 9h à 19h (17h le dimanche)
- A NOTER : Les sacs, les appareils photo et les téléphones portables doivent être laissés dans un casier à l’entrée (prévoir une pièce de 1€)
- NOTRE AVIS : Au top ! Un incontournable pour tout séjour en Guadeloupe !
- PETIT MOINS : Si il y a trop de monde on va demandera de patienter plusieurs minutes devant l’entrée. Et si comme moi vous attirez les moustiques alors méfiez-vous car le lieu d’attente est dans l’ombre et sans vent : je me suis faite dévorer en 5 minutes !! Il y avait des antillais derrière nous qui souriaient de voir les moustiques attirés par mes jambes blanches ! Ils m’ont conseillé de laisser Maxime faire la queue et d’aller attendre en plein vent : OUF !
Autre point négatif : la passerelle était fermée le jour de notre visite.
Le Port de Pointe à Pitre
Le Mémorial ACTe se trouve face à la mer et face au port de la ville où sont encore présents quelques monocoques de la Route du Rhum. Pas de chance pour nous il se met à pleuvoir des cordes lorsque nous arrivons près des quais. Nous trouvons refuge dans une halle où quelques pêcheurs sont en train de découper la pêche du jour.
Bien sûr avec Maxime la voile fait toujours un peu partie du voyage et nous commençons à discuter avec des locaux qui nous informent que la Martinique souhaite récupérer la course, du moins c’est ce qui se dit en Guadeloupe. En tout cas ce serait bien dommage car c’est une belle vitrine pour l’île.
Le port de Point à Pitre accueille aussi bien les voiliers de la Route du Rhum que de gros porte-conteneurs qui amènent les marchandises nécessaires aux habitants de l’île ou encore les gros bateaux de croisière qui font escale sur les principales îles de Caraïbes. On trouve également les voiliers de quelques aventuriers ou les petits bateaux des pêcheurs de la région.
Le quartier du Carénage
Après la visite du Mémorial ACTe on décide de rejoindre le centre-ville à pied. Pour cela il nous faut traverser un quartier tristement célèbre : le quartier de Carénage.
Aujourd’hui en pleine mutation le quartier du Carénage est marqué par son histoire et sa réputation. Le quartier est né au XIX-XXe siècle, un peu à l’écart de la ville et devait son attractivité à sa vocation maritime et à son ancienne usine sucrière Darboussier qui s’y installa en 1867. L’usine qui employa jusqu’à 700 personnes attira une forte main d’oeuvre qui s’installa à proximité de l’usine. Après le cyclone de 1928 et les grands travaux du centre-ville, de nouveaux habitants arrivèrent dans le quartier et ils édifièrent tant bien que mal des logements sommaires et souvent insalubres.
En 2000 un vaste chantier de rénovation est lancé et le Mémorial ACTe s’installe sur le site de l’ancienne usine sucrière.
Ce quartier a hérité également d’une réputation de « quartier chaud ». Ici les cases en bois joliment repeintes côtoient des immeubles abandonnés, des maisons en ruine ou des bâtiments collectifs flambant neuf. On nous a dit de ne pas traîner dans ce quartier à la nuit tombée, le quartier étant connu pour ses activités illicites, ses trafics en tout genre.
En pleine journée il n’y a pas grand risque si vous longez du côté du port. Dans cette zone le quartier a conservé ses activités nautiques et vous pourrez voir des hommes travailler à l’entretien des petits bateaux de pêche ou caréner les bateaux (d’où le nom de ce quartier d’ailleurs).
Par contre, ne soyez pas étonnés si vous voyez des femmes sur le bord de la route en train d’attendre des clients… même en pleine journée. En voyant ces femmes, leur quartier j’ai mal au cœur, on n’oublie trop souvent la chance que nous avons lorsque l’on vit et grandit dans un petit village tranquille de France métropolitaine.
Le 26 mai 1967
On se balade dans le quartier du carénage et on lui trouve tout de même un certain charme (malgré sa mauvaise réputation). Je n’ose pas prendre des photos, je ne me sens pas à l’aise. Nous marchons sous ce ciel menaçant et un mur nous interpelle :
« D’ici, stupéfait et prétrifié, j’ai vu tout ce vendredi 26 mai 1967… »
Le mur témoin
Le 26 mai 1967 ? Mais que s’est-il passé ce 26 mai 1967 ?
Je suis historienne et je ne connais pas cette date. Loin de moi (très loin de moi) l’idée ou la prétention de dire que je connais tout sur tout mais je réfléchis me replonge dans les grandes dates de l’histoire de France. Rien n’y fait je n’ai aucun souvenir de cette date. Maxime non plus !
Je me dis alors que c’est un événement de l’île, comme il peut y avoir des événements particuliers dans nos communes ou dans nos départements mais la fresque m’intrigue : des soldats tirent sur des manifestants, il y a du sang… il y a des morts ??!
En rentrant cette date m’interpelle toujours et je commence mes recherches (déformation professionnelle après un Master de recherche en Histoire contemporaine). Et là, stupéfaction je tombe rapidement sur des articles qui évoquent cet « oubli » de l’Histoire de France.
Que s’est-il passé à Pointe à Pitre en mai 67 ?
Le 20 mars 1967, Vladimir Srnsky, propriétaire blanc d’un grand magasin de chaussures à Basse-Terre, lâche son berger allemand pour chasser Raphaël Balzinc, vieux cordonnier Guadeloupéen et handicapé qui installait son étal en face du commerce. Srnsky excite le chien en s’écriant : « Dis bonjour au nègre ! »
Balzinc, renversé et mordu, est secouru par la foule, tandis que Srnsky nargue les passants et les policiers guadeloupéens venus aider le vieil homme. Il s’ensuit une colère qui aboutit au sac du magasin.
Le préfet la Guadeloupe, Pierre Bollotte, feint de condamner l’acte raciste de Srnsky, mais veut profiter des événements pour démanteler le mouvement autonomiste né de la déception des Guadeloupéens. Malgré la départementalisation de 1946, ils ont conscience, du fait du racisme et des incroyables injustices sociales qui les frappent, de n’être pas assimilés et d’être traités en indigènes.
Des scènes d’émeutes ont lieu à Basse-Terre puis à Pointe-à-Pitre. La répression policière est violente : une cinquantaine de blessés. Le 24 mai, les ouvriers du bâtiment se sont mettent en grève, réclamant 2 % d’augmentation et l’alignement des droits sociaux sur ceux de la métropole. Le 25 mai, des négociations sont organisées à Pointe-à-Pitre. Le chef de la délégation patronale, Brizzard, déclare : « Quand les nègres auront faim, ils reprendront bien le travail. »
Dès lors la situation s’envenime : les forces de l’ordre abattent deux jeunes Guadeloupéens et des lieux symboliques de la France continentale sont incendiés. La gendarmerie mobile et les CRS, appuyés par l’armée, tirent sur la foule faisant plusieurs dizaines de blessés et de morts. Dans la soirée, l’ordre est donné de nettoyer la ville à la mitrailleuse. Le lendemain matin, 26 mai 1967, les lycéens de Baimbridge organisent une manifestation spontanée pour dénoncer les tueries de la veille. Les forces de l’ordre ouvrent de nouveau le feu.
Le bilan officiel de ces journées est de 8 morts. En 1985, un ministre socialiste de l’Outre-mer, Georges Lemoine, lâche le chiffre de 87 morts. Christiane Taubira a pour sa part évoqué 100 morts.
Source : Une autre Histoire
Ce qui étonne le plus dans ce bilan c’est l’imprécision du chiffre. N’oublions pas qu’il s’agit d’un département français, avec un état civil, il semblerait donc assez facile de connaître le nombre exact de morts et de blessés. J’ai essayé de faire des recherches pour me rapprocher le plus possible du nombre exact mais il semblerait que tous les historiens ou politiques qui ont évoqué la question ne soient pas d’accord. Le fait que la plupart des archives soient encore classées ne permet pas d’avoir toutes les réponses. Le massacre semble avoir été minimisé pour ne pas dire occulté de l’Histoire de notre pays. Pourquoi ? Les Guadeloupéens, les Français n’ont-ils pas le droit de connaître la vérité ?
Cet événement me fait penser au tristement célèbre Bloody Sunday que j’évoquais dans mon article sur Derry-Londonderry. Il aura fallu 38 ans pour que le gouvernement anglais reconnaisse que ce qui s’était passé ce 30 janvier 1972 était : « non justifié et non justifiable ».
Le centre historique de Pointe à Pitre
Après cette parenthèse historique je vous propose de poursuivre notre visite de Pointe à Pitre avec le centre historique. Fondée en 1759, c’est l’une des villes les plus attractives de Guadeloupe. C’est aussi le moteur économique de ce territoire d’Outre-Mer. Pointe-à-Pitre est une ville portuaire animée où l’on retrouve des sites incontournables comme le Mémorial ACTe, le marché Saint-Antoine, l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, la place de la Victoire ou le musée Schoelcher.
Le quartier de la Darse
Entre le Mémorial ACTe et le centre-ville nous sommes surpris par une grosse averse et nous trouvons refuge sous une la halle aux poissons et le marché aux légumes de la Darse. Ce bassin du port fut longtemps le point de départ vers les autres îles de l’archipel. Aujourd’hui les pêcheurs y vendent leur poisson. Le marché aux légumes est facilement reconnaissable avec ses gilles. On y trouve des produits de la région comme du rhum arrangé, des fruits et légumes, des fleurs, des épices…
La place de la Victoire
Tout près du quartier de la Darse se trouve la place de la Victoire. C’est le cœur de la ville et de nombreuses manifestations culturelles y sont organisées. C’est une sorte de grand parc avec ses palmiers royaux et ses sabliers bicentenaires, son kiosque art déco jaune et bleu, le tout bordé d’immeubles et de maisons créoles en plus ou moins bon état.
Parmi les monuments remarquables qui bordent la place il y a la sous-préfecture ou l’ancien cinéma « Renaissance ». Ce dernier est en très mauvais état et j’avoue que je ne m’attendais pas à cela. Je l’avais vu mentionné sur plusieurs cartes et j’avais vu une photo de ce cinéma… il fait aujourd’hui bien triste mine.
- Le cinéma-théâtre Renaissance
- La sous -Préfecture
L’ancien presbytère
Nous poursuivons la visite du centre-ville en jetant un œil sur l’ancien Presbytère qui se trouve entre la place de la Victoire et l’église Saint-Pierre et Saint-Paul. C’est sans doute le plus beau bâtiment que nous ayons vu à Pointe à Pitre mais il est fermé. Classé monument historique sa restauration a nécessité 10 ans et 3 millions d’euros…
L’église Saint-Pierre et Saint-Paul
Cet édifice religieux est le seul à avoir le statut de cathédrale. Il a été reconstruit après le séisme 1843 avec des matériaux et des techniques antisismiques. Elle a une structure métallique ce qui est assez original. J’aurais aimé entrer dans cette église mais elle était fermée, tout comme l’ancien presbytère.
Un panneau à l’arrière du bâtiment n’inspire pas confiance sur la solidité de l’édifice « Ville de P-A-P, dangereux en cas de cyclone – Accès interdit ».
Sur la place devant l’église des femmes ramassent leur étal. Elles vendaient des fleurs. Face à l’église il y a le palais de Justice très inspiré de l’architecture des années 1930. La place n’est pas très propre, il a plu, les monuments sont fermés, l’ambiance est assez triste.
Le Marché Saint-Antoine
Pour chercher un peu de vie et un peu de couleur on se dirige vers le marché central ou appelé également Marché Saint-Antoine, marché aux épices. Sous sa grande halle métallique le marché est vivant et coloré, les femmes vous abordent à tout va, vous interpellent pour venir sentir leurs épices, voir leurs produits… Les prix ne sont pas plus intéressants qu’ailleurs et peut-être même un peu plus cher.
Devant le marché on peut voir la fontaine aux angelots, inaugurée en 1874.
La statue de Vélo
Tout près du marché aux épices on peut croiser la statue de Marcel Lollia dit Vélo. Inaugurée en 1984 cette statue rend hommage à l’artiste autodidacte guadeloupéen qui a participé à la renaissance du Gwo-ka, genre musical de la Guadeloupe, joué avec des tambours appelés les Ka.
Le musée Schoelcher
Parmi les sites que je souhaitais voir à Pointe à Pitre il y avait le musée Shoelcher. Ce musée met à l’honneur de Victor Schoelcher connu pour avoir agi en faveur de l’abolition définitive de l’esclavage en France en . Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous sommes arrivés devant le bâtiment. Je vous laisse regarder la photo :
Après le cinéma-théâtre en ruine, l’ancien presbytère et l’église qui étaient fermés, c’est le musée Shoelcher que l’on trouve fermé et démantelé, en travaux. J’ignore quand il ouvrira à nouveau ses portes.
Les rues du centre-ville
On termine notre balade dans Pointe à Pitre en marchant dans les ruelles du centre-ville.
Le street Art
Pour conclure
Pour conclure je dois bien vous avouer que je ne suis pas tombée amoureuse de la ville de Pointe à Pitre, on ne peut pas dire que j’ai eu un coup de cœur.
Même si je lui reconnais un certain charme avec ses maisons colorées en bois on peut être gêné par le manque de propreté, les bâtiments fermés, en ruine ou encore la réputation de la ville… Dans les périphéries il n’est pas rare de croiser un homme avec une machette, un autre qui parle tout seul, un troisième qui fait des allers-retours sur un trottoir avec une couronne et salue les passants, des prostituées dans les rues ou des drogués qui cherchent leur dose.
Pour apprécier Pointe à Pitre il faut être capable de passer au-delà de cette réputation pour se laisser bercer par son atmosphère colorée et finalement plutôt paisible en journée. Si je devais parler des beautés de la Guadeloupe je n’évoquerais sans doute pas Pointe à Pitre mais si vous avez un peu de temps lors de votre séjour vous pouvez y faire un tour surtout pour la visite du Mémorial ACTe qui est incontournable.
Et vous, est-ce que vous connaissez Pointe à Pitre ?
Quelles ont été vos impressions lors de votre visite ?
La Route de l’angoisse !
Etape 1 sur la route de l’angoisse : La réservation
Une semaine avant le départ, la réservation de notre formule « vol + hôtel + voiture de loc » sur le site de LastMinute n’a pas été simple. Après validation de notre paiement nous avons eu un message nous indiquant qu’il n’y avait plus l’offre que nous souhaitions alors que nous avions validé avec le code de notre banque !!!
Nous avons dû appeler le service client de lastMinute pour vérifier que nous n’avions pas été débité et c’est cette personne qui va faire notre réservation en ligne. On reçoit les billets électroniques que l’on glisse dans une enveloppe pour mettre au pied de notre sapin.
Etape 2 sur la route de l’angoisse : On perd les papiers
Arrivés au Terminal avec nos valises on se rend compte que notre pochette avec toutes nos réservations a dû rester dans la navette… trop tard ! Maxime avait cette pochette et nos passeports… angoisse : où sont les passeports ? Est-ce qu’on a nos cartes d’identité ?
Heureusement, nous avons nos papiers et la version électronique de nos billets et réservations.
Ce coup de stress n’est pas très bon pour nos petits cœurs !
Etape 3 sur la route de l’angoisse : Pas de réservation à nos noms !!!!
Impatients de rejoindre la Guadeloupe on se présente à l’enregistrement et là l’hôtesse nous annonce que nous ne sommes pas sur ce vol !!! Imaginez nos têtes !!
Nous venons de Bretagne, avons réservé une chambre près de l’aéroport, payé des billets une FORTUNE (pour mes 30 ans) et on nous annonce que nous n’avons aucune réservation pour notre vol… HORREUR ! Nous avons les billets électroniques mais l’hôtesse ne nous retrouve pas sur la liste des passagers. Elle nous demande de nous mettre à un guichet d’attente et de joindre LastMinute pour voir avec eux.
Etape 4 sur la route de l’angoisse : La Boîte vocale qui ne comprend rien !
On ne comprend pas ce qui se passe, nous appelons le numéro indiqué sur nos billets et nous tombons sur une boîte vocale qui nous demande de taper le code de réservation. On essaye : impossible ! On rappelle et la boîte vocale nous demande toujours notre code de réservation mais PROBLÈME ce code a des lettres qu’il nous est tout simplement impossible d’entrer manuellement !!
On cherche sur le net un autre numéro et appelons le même numéro que celui qui nous avait servi pour nos réservations au téléphone. Un conseiller décroche nous lui expliquons que nous sommes à l’aéroport, que nous ne pouvons pas prendre notre vol et il nous répond : « Ne quittez pas je vous renvoie sur le service concerné » et là ??!! BIIIIMMMM retour sur la boîte vocale où il est impossible d’entrer notre numéro de réservation. Voilà maintenant près de 30 minutes que nous essayons de joindre quelqu’un, l’enregistrement a bien avancé… ON STRESSE !!
On rappelle un conseiller et Maxime lui demande de ne surtout pas raccrocher tant que notre problème n’est pas réglé. On lui explique la situation, notre réservation en ligne qui n’a pas fonctionné, la réservation au téléphone, l’aéroport qui nous dit que nous ne sommes pas sur la liste des passagers… On tremble et on s’imagine déjà regarder l’avion partir sans nous !!
Etape 5 sur la route de l’angoisse : Je ne peux pas embarquer !!
D’un coup, sans que l’on comprenne pourquoi?? l’hôtesse nous dit : « ça y est, je vous vois sur la liste des passagers » !!!
Grand OUFFFF de soulagement, c’est bon, nous allons pouvoir nous enregistrer et embarquer. Elle prend nos passeports et là elle me dit : » Par contre votre nom ne correspond pas, vous n’allez pas pouvoir embarquer »… J’ai envie de pleurer, j’ai les jambes qui tremblent, j’ai mal au ventre et je ne vois rien d’autre à lui dire que lui demander si ils ont un bon service santé à l’aéroport parce que je vais faire un malaise !! Je suis au bout du rouleau, je ne sais plus si je dois en rire ou pleurer…
Pour finir, elle valide l’embarquement (mille fois merciiiiii) mais du coup il n’y a plus de place à côté… nous ferons donc 9h de vol loin l’un de l’autre… nous qui sommes habitués à vivre plusieurs semaines dans une petite voiture et à tout partager… dur dur mais au moins on part !!!
Etape 6 sur la route de l’angoisse : La fille aigrie qui ne supporte rien en société !
On embarque. Pour le repas du midi les plateaux arrivent et je sympathise avec le charmant couple qui se trouve dans ma rangée (coucou Carine et Philippe 😉 ). Vous serez bien d’accord avec moi : le repas en France, c’est sacré et c’est un moment de convivialité et de partage ! Nous discutons, on parle de nos voyages, de nos régions (Alsace/Bretagne/Nord), de nos professions, des enfants… et à la fin du repas, au moment de venir chercher les plateaux (soit 40 minutes après nos premiers échanges) une femme vient me voir et me demande de me taire car elle n’entend que moi et que c’est sans doute lié à mon métier !! Tous les trois nous restons sur le cul et on ressent tout de suite sa réelle animosité envers le corps enseignant… on ne sait pas quoi répondre !
Pour un vol de nuit : je comprends ! Au moment de la sieste : je comprends !
Mais devons-nous nous excuser de parler à table ? Doit-on s’excuser d’être tout simplement… sociable ??
Etape 7 sur la route de l’angoisse : l’escale à Fort de France
Notre vol n’était pas un vol direct vers Pointe-à-Pitre et nous avons eu une escale de 3h en Martinique avant de reprendre un vol avec AirCaraïbes.
Etape 8 sur la route de l’angoisse : L’agence de loc’ nous a oubliés !
Arrivés à Pointe-à-Pitre nous attendons la personne de l’agence de location qui devait nous donner les clés de notre voiture. On fait plusieurs fois le tour de l’aéroport, on attend 15 minutes : Personne ! On appelle l’agence et là on nous dit que nous sommes en retard (!!), qu’ils nous attendait sur le vol de 17h et qu’ils pensaient que nous ne viendrions plus !!!
Sauf que nous sommes bien là comme deux cons à 19h30 (soit 0h30 en France) avec nos valises devant un aéroport vide.
Etape 9 sur la route de l’angoisse : La voiture
Il fait nuit, la personne qui nous récupère à l’aéroport nous emmène dans leur agence à quelques kilomètres. On remplit les papiers et on récupère la voiture : une petite nissan avec pas mal de rayures et d’impacts sur la carrosserie. L’état des lieux est prérempli, on demande à vérifier avec eux et nous disent d’appeler le lendemain si on voit d’autres choses !
Nous sommes assez frileux car ces états des lieux sont souvent l’occasion de récupérer quelques euros (ou plus)… on rentre dans la voiture et Maxime tourne la clé : le voyant indiquant une crevaison s’allume. Maxime coupe le moteur et nous allons le dire à la responsable. Elle nous répond que toutes leurs voitures font ça (rassurant ?!) et qu’il suffit d’appuyer sur ce bouton, elle nous montre, le voyant s’éteint. Maxime est perplexe. Les voitures c’est son truc… il ne se sent pas en sécurité dans celle-ci.
Etape 10 sur la route de l’angoisse : l’Hôtel !
On achète à manger et on file vers Le Moule à 30 minutes de Pointe à Pitre. Arrivés à l’adresse indiqué sur notre réservation : rien ! Pas d’hôtel correspondant à celui de notre location ?! On ne comprend pas… on tourne dans le quartier,, on regarde sur le net et on remarque que la résidence fermée correspondrait à notre location. Problème donc : la grille est fermée et nous n’avons pas le code ! On se demande si nous n’arrivons pas un peu tard.
Une voiture passe, ouvre la grille, on entre à notre tour. Pas de réception à l’intérieur, on se décide à aller demander à l’autre hôtel de cette rue qui porte un tout autre nom pour voir si ils peuvent nous renseigner… sauf que nous ne pouvons plus sortir !!! On est épuisés ! Maxime se décide donc à enjamber la barrière de plus de 2 mètres et avec la poisse que nous avons je me dis qu’il ne manquerait plus qu’il se torde la cheville.
Il va voir à l’accueil de l’autre hôtel et moi j’attends. Finalement il fallait bien demander à cette adresse, ce sont eux qui ont les clés de la résidence qui n’est pas vraiment un hôtel mais plutôt une résidence où des personnes ont acheté des logements qui sont ensuite loués aux touristes… certains y vivent à l’année semble-t-il. Il revient seul, avec un plan et nous partons chercher notre chambre.
Etape 11 sur la route de l’angoisse : la chambre !
On ouvre la porte, la chambre ne correspond pas du tout aux photos du site. Nous pensions avoir loué une chambre colorée, exotique avec un petit coin salon mais en fait on se retrouve dans un petit appartement à lé déco absente, le mobilier année 80 un peu abîmé. Le coin salon est occupé par deux lits superposés, pas de couverture ni de couette sur le lit… juste un drap et un couvre-lit tout fin et tâché !
L’appartement sinon est propre et nous avons la vue sur mer. On se couche, nous avons froid, nous sommes épuisés ! En France, il est 3h du matin.
Etape 12 sur la route de l’angoisse : Le pneu est crevé !
Le lendemain matin, nous passons à la station service regonfler les pneus et on part découvrir l’arrière-pays moulien. Quelques heures plus tard on refait la pression des pneus, le verdict est sans appel : pneu crevé ! On reprend donc la direction de Pointe-à-Pitre, on perd une partie de notre journée… on se souvient surtout que nous avons signé un papier nous engageant à payer 35 € pour un pneu crevé : hors de question !!! Nous allons à l’agence directement et nous profitons de l’occasion pour signaler toutes les rayures et impacts non mentionnés sur leur état des lieux !
Bref… les premières heures du voyage ont été épuisantes…
heureusement la suite de l’aventure nous réservait de meilleures surprises !
Hélas notre souvenir de la Guadeloupe, nous logions à Gosier, et nous avons subi l’ouragan David en 1979 2 jours après notre arrivée ! 6 h dans un abri de l’hôtel, et la vue de tout ce qui avait été détruit, ainsi que 60 cm d’eau dans les rues, plages impraticables, dépouilles d’animaux, etc…et pour achever le tout la ligue marxiste venue prendre les clefs des frigos ,donc des boîtes de cornbeef pour nourrir les touristes. Quelques jours plus tard marche à la soufrière et découverte de la région de St François, nous avions pu faire le tour de l’île malgré les circonstances. Notre agence nous avait changé d’hôtel par chance à la vieille tour, très connu à l’époque. Triste expérience, nous avons redécouvert la Guadeloupe par mer, nous naviguons aux Antilles tous les 2ans environ, avec plus de plaisir…car libres de notre route et de nos mouillages!
Oh quel souvenir ! C’est terrible d’arriver en vacances de l’autre côté de l’Atlantique et d’être témoin de ce type de catastrophe. Ce doit être dur de voir les habitants dans la détresse, les animaux morts, les plages et les villes dévastées. Il doit être difficile de profiter de visiter la région dans ces circonstances (il me semble d’ailleurs que cet ouragan a fait plus de 2000 victimes en Rép dominicaine).
J’imagine que vos navigations aujourd’hui vous permettent de redécouvrir les îles avec plus de calme et de sérénité.
Je suis votre voyage pour préparer le miens prévu en juin et votre récit est bien détaillé qu’on se croirait déjà sur place.. bravo !
Je me demande si PAP est le meilleur endroit pour loger si on souhaite parcourir l’ensemble de la Gaudeloupe en 10 jours ?
Merci beaucoup 🙂 j’imagine que la suite des articles vous sera d’une grande aide (enfin je l’espère !)
Honnêtement, je ne sais pas. Nous étions au Moule, c’était un peu loin de Basse-Terre et il y a souvent des embouteillages, on ne circule pas très bien. L’idéal c’est de trouver un logement près des sites que vous souhaitez voir (et revoir) en fonction de ce que vous aimez
Bonjour! Non pas du tout!! Préférez le gosier, Ste Anne ou même 2 lieux différents 1 en grande terre l’autre en basse terre Deshaie Bouillante Vieux habitants…
Pour les détails… et vivre une belle expérience de la Gwada… contactez moi!
Se loger à Pointe à Pitre n’est pas une bonne idée, en fonction des centres d’interet Il vaut mieux choisir 2 hébergements, dans le coin de Sainte Anne pour profiter de la Grande Terre et un second sur la Basse Terre, Deshaies, Pointe Noire… pour explorer cette partie très nature de l’ile…
je vis à Sainte Rose et me sens dans une zone assez centrale pour rayonner sur l’ile…
A priori, vous n’avez pas trop eu la chance avec vous pour l’arrivée et le début du séjour. Il y a certainement d’autres endroits en Guadeloupe qui sont magnifiques à découvrir.
Le fils d’un couple d’amis habite et travaille à SAINT FRANCOIS, il aime beaucoup la Guadeloupe, bien qu’un peu loin de ses parents en Bretagne. Continuez à nous faire part de vos impressions lors de vos voyages. Cordialement
Votre blog tombe à point. Nous serons en Guadeloupe dans quelques semaines avec nos deux enfants. Je suis vos péripéties avec enthousiasme!
Génial. Merci.un grand enthousiasme pour cette énergie débordante qui se dégage malgré les aléas. Au plaisir d en voir plus.
Anaëlle et Maxime… dommage pour le loupé… on vous aurait fait kiffer!
A ne pas manquer sur Pointe-à-Pitre : le court-bouillon de chez Dolmare, une glace chez Youyoute… la darse quand il y a le marché aux poissons… et c’est clair une visite avec Nicolas LespritKréyol… il vous aurait éclairés sur les types d’habitation, Darboussier, le street art de Pli bel lari et mai 67 & le Gong…
Je pars 10 jours en mai et je recherche un logement sur basse terre et grande terre
Pouvez vous me conseiller ?
Bonjour,
nous sommes partis en Guadeloupe en octobre dernier avec 2 enfants et nous avons logé sur Deshaie (basse terre) et Saint-François (Grande Terre), ça permet de visiter à fond les deux parties de l’Ile sans passer la journée dans la voiture ! On peut aussi faire quelques nuits basse terre / grande terre / Marie Galante.
Je vis en Guadeloupe et découvre cet article extrêmement bien renseigné! Bravo pour ce travail de recherche et d’approfondissement, que j’ai pris plaisir lire…
Pointe à Pitre à un charme hors du commun, sa réputation et son côté obscur ne
Lui permettent pas de briller aux yeux de tous, il y’a cependant un petite quelque chose qui opère sur ses façades, dans l’architecture traditionnelle et cette volonté de la faire briller à nouveau… j’ai hâte de lire la suite du périple maintenant!
que de péripéties en effet … ce serait bien d’indiquer dans votre article le nom de l’agence de voyages qui a fait l’erreur sur le nom, le loueur de voitures délabrées et le nom de l’appart hotel aux photos mensongères … afin que d’autres voyageurs ne connaissent pas les mêmes mésaventures, non ? Hâte de lire la suite,
C’est vrai que pour ces premiers articles je n’ai pas mentionné les noms de l’agence de voyage, ni de l’agence de loc… (je ne suis jamais très à l’aise avec l’idée lorsque nous ne sommes pas satisfaits de la prestation et cela nous arrive assez souvent en fait 🙁 ) … mais je le ferai dans l’article bilan avec itinéraire et budget. Je mettrai toutes les infos 😉 alors à très vite pour la suite