ARAGON | Le désert de Los Monegros
L’année dernière lorsque nous avons exploré le désert des Bardenas Reales nous n’avons pas eu le temps de poursuivre notre route jusqu’au désert de Los Monegros en Aragon. Je l’avais pourtant dans un coin de ma tête depuis notre visite dans le désert de Tabernas en Andalousie. Curieuse de découvrir les paysages secrets d’Espagne j’ai depuis une carte avec une longue liste de sites à découvrir.
Le désert de Los Monegros était sur ma liste (une liste monstrueusement longue pour être honnête, ne serait-ce que pour l’Europe) d’ailleurs je pensais avoir le temps de descendre peu plus au sud jusqu’au village détruit pendant la guerre civile Belchite, le « Oradour sur glane espagnol » mais il nous faudra encore revenir. Il nous reste tant à voir en Espagne !
En attendant…
Suivez-nous dans le désert
de Los Monegros !
Localisation
Les Monegros sont une comarque à cheval sur la Province de Huesca et la Province de Saragosse, en communauté autonome d’Aragon. Leur nom est une contraction de « Montes Negros » (Monts noirs). Il fait référence au caractère de cette zone telle qu’elle était connue avant que les grands bois de pins et de sapins ne soient détruits et remplacés par l’actuel habitat de steppes et les immenses plaines cultivées.
Los Monegros s’étendent sur 2 764 km² avec pour capitale Sariñena. Le désert se trouve à 50 km d’Huesca, 75 km de Saragosse et moins de 2h de la France. Le climat y est extrême avec des pics à 40-45 degrés en été et il pleut vraiment très peu !
Notre aventure…
Le Désert de Los Monegros
Changement de décor, nous voici arrivés à l’entrée du désert de Los Monegros, à 100 km de l’embalse de Canelles où nous étions la veille pour faire deux superbes randonnées : Les passerelles de Montfalco et la muraille de Finestres.
Los Monegros est une vaste région semi-désertique qui s’étend sur plus de 2 700 km². Quand on prend conscience de la taille de la région on se demande vraiment par où commencer pour explorer cette zone. Il faut dire qu’en plus il y a peu de cartes et de renseignements précis sur cette zone qui ne figure pas dans les guides touristiques sur l’Espagne.
On se décide donc à rejoindre la ville principale : Sariñena. En chemin nous croisons les premiers paysages désertiques et avant même d’arriver en ville nous nous arrêtons faire quelques photos pour nous imprégner de cette ambiance de Farwest !
Toute petite dans ce désert de sable et de roches !
Nous prenons le temps de nous imprégner de ces paysages et nous allons marcher un peu. Nous sommes seuls, au mieux nous entendons un tracteur au loin… mais sinon aucun bruit si ce n’est celui du vent dans les herbes sèches.
Le décor est fascinant et nous fait penser à l’ouest américain… il ne manquerait plus qu’un cowboy s’avance sur le chemin ! Les roches présentent de magnifiques couleurs dorées en cette fin de journée. Il fait 20 degrés et en plein mois d’octobre cela fait vraiment du bien.
Autour de nous des champs de blé coupés, à perte de vue ! Aussi étonnant que cela puisse paraître cette région est très agricole et c’est une région où l’irrigation est très importante. On y cultive aussi le maïs, une culture pourtant bien gourmande en eau. On pourrait croire qu’elle n’est pas adaptée à ce type de climat mais sa culture est rendue possible grâce à l’irrigation. Cela donne quelques touches de vert dans ce décor doré. Dans la plupart des champs on peut voir les systèmes d’arrosage.
Lucky Maxime qui regarde si Jolly Jumper est dans les parages !
Après cette première pause nous reprenons la route pour rejoindre Sariñena où nous ne manquons pas de faire le plein d’Harry car nous ne sommes pas sûrs de trouver une autre station par la suite et comme nous avons l’intention d’explorer plusieurs chemins du désert, ce serait dommage de se retrouver en panne sèche au milieu de rien !
Depuis Sariñena nous traversons le village d’Albalatillo pour arriver sur la « ruta de Jubierre », chemin qui longe l’ermita de San Miguel (un bon repère dans la zone). Le soleil commence à décliner à l’horizon et le désert prend de belles couleurs d’or.
Los MONEGROS sur une CARTE
Nous arrivons dans la zone la plus remarquable du désert de Los Monegros. Il y a très peu de cartes de cette région d’Espagne alors il nous faut y aller un peu au hasard, testant chacune des pistes. Pour vous aider à préparer votre séjour je vous ai préparé une petite carte sur laquelle j’ai repéré les tozales les plus connus et les plus impressionnants. Vous les retrouver ensuite en photo dans la suite de l’article.
ATTENTION
Toute cette zone est composée uniquement de pistes !
Même si la route porte le nom de « Ruta de Jubierre« , ne vous laissez pas avoir par la traduction… il s’agit en réalité de chemins pas du tout d’une route.
Pour terminer la journée nous rejoignons directement le tozal de la Cobeta, le plus beau des tozales de Los Monegros. En l’apercevant au loin il semble très large mais quand on se retrouve de l’autre côté on se rend compte qu’en fait il est très fin sur sa tranche.
Les paysages dans cette partie de Los Monegros sont tout simplement superbes. La zone de Jubierre est un vrai désert, une des zones les plus chaudes du Nord de l’Espagne, une zone qui rappelle aussi par moment les paysages de l’Arizona. Le visiteur est étonné par les pistes poussiéreuses, le désert qui s’étend à perte de vue mais aussi par les drôles de formations rocheuses créées par l’érosion : les tozales.
Il y a plusieurs tozales autour de la ruta de Jubierre mais le plus beau selon nous est le tozal de la Cobeta. Ce monolithe pointu qui s’érode au fil des années est surprenant. On se demande comment la nature a pu créer ce genre de sculpture. Le décor pour la suite de notre week-end est planté, il sera dépaysant et sauvage.
Sur cette photo nous pouvons voir le tozal de la Cobeta et sur la droite le chemin d’accès. Depuis sa petite colline nous avons une belle vue sur la plaine mais aussi sur les bâtiments agricoles en arrière plan. Ici les élevages intensifs de porcs (et/ou volailles) fleurissent et nous sommes assez loin des petites structures bretonnes. Dans la région les vaches sont parquées dans des enclos qui font parfois penser aux élevages intensifs d’Afrique du Sud. Nous sommes loin de la dizaine de vaches qui broutent dans les prés bretons ou dans des régions espagnoles à l’élevage extensif comme en Extremadura ou au Pays Basque. Ils ont fait le choix de redynamiser la région en prenant le pari de l’élevage intensif.
Au pied du tozal nous sommes étonnés par les textures du sable qui par endroit est presque cristallisé, formant des sortes de stalagmites de sable assez friables. Au tour de nous les reliefs sont sculptés par l’érosion et nous comprenons que ce sont les pierres qui se trouvent au sommet des tozales et sur les reliefs qui les protègent des pluies, permettant de créer ces drôles de formes.
Nous sommes dans le désert depuis 2h et nous n’avons croisé PERSONNE ! Aucun bruit, le soleil commence à se coucher à l’horizon. La zone est vraiment désertique par ces paysages mais aussi par l’absence de présence humaine. Nous sommes loin de l’agitation que nous avions connue lors de notre visite des Bardenas Reales un an plus tôt et où c’était un véritable défilé en continu de voitures, camping-car, motos, vélos… Ici il n’y a que nous et Harry, tout plein de poussière !
Après seulement 1 ou 2 pistes !
Fin de journée nous marchons un peu dans le désert et nous allons dormir non loin de l’ermita de San Miguel. Les gardes de la zone n’aiment pas beaucoup voir des vans/camping-car ou car sleepers comme nous, dormir un peu partout. On peut les comprendre quand on voit dans quel état se trouvent certains buissons (notamment autour de l’Ermita…).
Coucher de soleil sur Los Monegros.
Le lendemain matin nous ouvrons les yeux et nous avons passé la nuit seuls. Cela nous change car cet été nous n’avons pas souvent réussi à dormir seuls, le « camping sauvage » ou carsleeping étant depuis 1 ou 2 ans totalement victime de son succès !
Avec les vents les papiers toilette jetés se retrouvent tout autour de l’église… dégoûtant !! Mais le PIRE…. c’est qu’il y a des TOILETTES sous le préau !! Décidément je ne comprendrais jamais certains vanlifers qui pourtant se disent « proches de la nature ». La base du camping sauvage : NE RIEN LAISSER DERRIERE SOI ! Même mieux, rendre la nature plus propre que ce que tu as trouvé et ramasser les poubelles des autres (ce que malheureusement nous sommes obligés de faire depuis 3/4 ans !! Désespérant !).
La petite église en elle-même n’a rien d’exceptionnelle. C’est une église classique avec ses murs blancs et son toit de tuiles. Un petit porche abrite l’entrée mais en ce dimanche matin la porte était fermée. Nous avons de la visite et nous ne sommes plus seuls, 3 pick-up de chasseurs viennent se garer sur le parking donnant lieu à une drôle de scène… regardez plus bas 😉
Le dimanche matin dans le désert :
Le chasseur d’images à gauche… et le chasseur tout court à droite !
2 salles, 2 ambiances !!
Scène étonnante également, en Espagne les chasseurs se baladent fusil armé (fermé donc…) ? pas très prudent ou juste un imprudent ?!
De notre côté nous préférons (et de très loin) le dimanche matin à profiter de la nature qui s’éveille autour de nous. Comme hier, pas un touriste à l’horizon et cela nous va bien ! Le soleil se lève doucement et la légère brume matinale se dissipe rapidement. A 10h il fait déjà 16 degrés pour un mois d’octobre.
Le bonheur d’une escapade entre deux confinements !
Quand nous regardons les paysages autour de nous, nous comprenons vite que le climat ici est rude ! 40-45 degrés en été, très peu de pluie… je vous laisse imaginer. Aux fortes chaleurs s’ajoute aussi le vent local appelé le « cierzo ». Ce vent glacial souffle principalement en hiver et il fait fortement baisser les températures.
Le décor est fascinant ! J’aime ces paysages si différents de ma Bretagne. Du sable, des roches, des tozales et comme une impression d’être en Arizona, au Nevada… pas étonnant que le site serve de décor à des clips musicaux, des films ou encore au festival « Nowhere », une sorte de « Burning man », ce festival américain de rencontres alternatives qui se déroule chaque année dans le désert du Nevada.
D’ailleurs si cela vous intéresse il a lieu chaque année au mois de juillet.
Dans ce décor de farwest il y a pourtant des zones étonnantes comme les barrancos, ces rivières avec leur végétation de zones humides, au milieu du désert. Lorsqu’il pleut ou que le niveau de l’eau est haut, il y a plusieurs passages à gué sur les chemins.
La région est très peu peuplée, comme les villages de Montañana, ou de Finestras que je vous présentais dans mes articles précédents, les villages ici ont aussi été abandonnés au profit de villes plus grandes : Sariñena ou même Saragosse. Les vieilles maisons en pierres sèches sont restées là, vides et subissent les aléas du temps qui passe.
Un exemple de mur de pierres sèches
Nous empruntons plusieurs chemins au hasard. Avec Harry nous n’avons pas peur des mauvaises surprises, ornières ou passages à gué ! Il est couvert de poussière mais c’est dans ce genre de décor que nous sommes heureux d’avoir choisi ce type de véhicule après notre cher Gouch’Tav. Au détour des chemins nous découvrons des zones plus vertes, plus agricoles. C’est étonnant de voir des arbres après avoir passé des heures au milieu de rien.
En reprenant la direction de la ruta de Jubierre nous passons devant de surprenants pics rocheux : los pedregales. Avec le Tozal de la Cobeta c’est l’un des coins les plus sympas de cette zone de Los Monegros. Il y a peu de places pour se garer à proximité du départ du sentier mais nous sommes seuls alors nous n’avons pas de difficulté pour trouver une place.
La ruta Tozales de los Pedregales est un sentier aménagé qui permet de se rendre au pied de 4 tozales impressionnants et d’une falaise aux couleurs rouges/orangées.
Le chemin est très sympa et permet de rejoindre rapidement le premier tozal en forme de pyramide quand on le regarde de face. Les dégradés de couleur sont superbes sur les parois du premier tozal : du gris, du rouge, de l’ocre, du orange… différentes couches ont formé ce pic rocheux. En regardant de plus près la texture est étonnante, on devine l’eau qui a ruisselé sur les parois formant des petits sillons qui ont fait craqueler la terre.
Désert et touches de vert !
Nous reprenons le chemin pour nous rendre au tozal n°3, un tozal tout en hauteur, un peu isolé dans ce drôle de paysage.
Maxime au pied du Tozal n°3
Les petits panneaux pour indiquer les tozales
Tozal n°4
Derrière le tozal n°4 le chemin s’arrête face à la falaise, une paroi très rouge et abrupte. Au-dessus de nos têtes un vautour tourne dans le ciel. Incroyable de voir ce paysage à seulement 2 heures de la France !
Tozal Calasico
La ruta de Jubierre
Nous reprenons la route en direction des miradors et nous faisons une pause au Tozal Solitario, dernière balade avant de reprendre la route. Les heures sont passées très vite à marcher et rouler dans le désert mais il va falloir penser à remonter vers la France car le week-end est bientôt fini.
Les drôles de textures et couleurs des Tozales !
Et s’il vous plait : NE MONTEZ PAS SUR LES TOZALES !!
Dernière photo… derniers souvenirs avant de rentrer en France. A ce moment-là on sentait bien que la France allait revivre un autre confinement. D’ailleurs à la radio espagnole, le confinement et le couvre-feu en Aragon devenaient de plus en plus sérieux. On mesure la chance que nous avons eu de pouvoir profiter de cette bouffée de liberté avant le retour à la maison…
Les canaux d’irrigation de la région
Derniers kilomètres dans le désert
INFORMATIONS PRATIQUES
- Accès : Prendre la direction d’Albatillo depuis Sariñena. Puis parcourir la ruta de Jubierre, en passant devant l’Ermita de San Miguel.
- Durée : Prévoir une bonne journée ou un week-end
- Difficultés : Le sentier ne présente pas de difficulté technique particulière, si vous choisissez de vous approcher de la muraille, soyez prudent !
- Période conseillée : Je vous conseille d’y aller durant le printemps ou l’automne (moins chaud mais surtout beaucoup moins de monde). L’été la température peut atteindre 40-45 degrés.
- Matériel : Prévoir de l’eau, chapeau, crème solaire, sac à dos, chaussures de marche.
- Conseils : Réfléchissez bien à votre itinéraire avant de vous lancer sur les pistes. Certaines démarrent bien mais pourraient vous surprendre au bout de quelques kilomètres (boue, ornières importantes, passages à gué…)

Carte de Los monegros et des Tozales
- En Camping-car ? en voiture ? En voyant les pistes vous vous demandez peut-être si ce désert est accessible en voiture ou en camping-car et bien : pas de souci ! La ruta de Jubierre est une piste tout à fait praticable, par contre si vous n’êtes pas rassurés ne vous lancez pas au hasard sur les pistes. En fonction des saisons vous pourriez vous retrouver avec de la boue et des passages à gué à traverser. L’Ermita est un bon point de départ pour visiter le parc et il y a un parking suffisamment grand pour vous garer.
- Où dormir ? Si vous êtes comme nous en 4×4 aménagé ou en van, n’oubliez pas de respecter le lieu que vous visité. Pour dormir vous pouvez rejoindre Sariñena ou bien dormir à l’ermita de San Miguel (d’après ce que nous avons lu, ce lieu est toléré par la guardia mais ils n’aiment pas trop voir des bivouacs un peu partout…). En même temps, il n’y a qu’à voir l’état déplorable dans lequel se trouvent les environs de l’ermita pour comprendre… ! A cette allure le camping sauvage sera prochainement interdit dans beaucoup de pays européens !
Le mot de la fin
Le désert de Monegros est vraiment surprenant et dépaysant !
Nous ne regrettons pas d’avoir choisi de revenir profiter des merveilles de l’Aragon en cet automne 2020. Si vous aimez la tranquillité je vous conseillerai plutôt ce désert à celui des Bardenas Reales (très connu et un peu victime de son succès).
Et si vous avez des questions n’hésitez pas à laisser un petit message sous cet article.
Pour voir ou revoir mes articles sur l’Aragon et l’Espagne
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Bravo et merci pour ce reportage et les magnifiques photos … j’ai retrouvé avec émotion tous ces paysages rencontrés seulement 1 fois dans les années 80. Rien n’a changé , sauf l’agriculture intensive qui n’en était qu’à ses début dans ces années-là. Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter une anecdote de cette époque. Près d’un village dans ce coin dont je n’arrive pas à retrouver le nom, nous avions trouvé un minuscule monastère partiellement en ruine. Nous sommes entrés dans la petite chapelle ouverte à tous vents mais très très sombre. Nous nous sommes assis sur un banc pour profiter de la fraîcheur dans ce lieu fantomatique. Mais au bout de quelques minutes, nos yeux s’habituant à l’obscurité, nous avons découvert près de nous une religieuse en prières allongée face contre terre et les bras en croix. On aurait pu lui marcher dessus en entrant, elle l’avait échappé belle ! Très étrange cette rencontre, mais gravée dans ma mémoire. Voilà, merci encore et j’attends avec impatience vos prochains voyages en espérant que 2021 sera plus favorable. En tous cas, comme je vais en Aragon tous les ans, vous m’avez donné très envie de revenir dans Los Monegros !
Bonjour Jean,
Merci pour votre message, je suis heureuse que ce reportage vous ait rappelé cet « étrange » souvenir des années 1980. J’espère que depuis ce message vous avez l’occasion de retourner en Aragon et peut-être même de pousser un peu plus loin jusqu’à Los Monegros. Belle route à vous
Bonsoir, je viens de lire avec beaucoup d’interet votre périple. Superbe ! Nous envisageons avec un ami de prendre une quinzaine pour descendre faire les petites routes Portugaises et remonter sur les déserts des Bardenas et Los Monegros. Nous sommes en moto dite trial routier (équipée pneus normaux).
Auriez vous un itinéraire à nous conseiller sachant que nous partons le matin de Tudela et que nous allons coucher à Huesla. Nous n’avons que 250 km d’autonomie en carburant)
Merci de votre retour.
Amicalement.
Bernard
Bonjour Bernard,
Merci pour votre message, je suis contente que mon article vous ait plu. Je pense que vous devez plutôt parler de Huesca non ?
Si vous souhaitez passer par los monegros il faudra prendre la zone par le sud en passant par Zaragoza, Castejón de Monegros et remonter en traversant la plus belle partie de los Monegros en direction d’Albalatillo.
Bonne route à vous
Anaëlle
Bonjour,
Avez vous une carte ou un trajet pour faire un parcours en voiture à los monegros ?
Merci
Peut-être que vous n’avez pas fait attention mais il y a 3 cartes dans l’article avec le trajet 🙂
Très beau reportage, merci et bravo.
Très utile pour moi qui compte y amener un groupe mi septembre.
Merci Alain pour ce retour, c’est gentil d’avoir pris le temps d’envoyer un message. Beaucoup de personnes consultent sans penser à faire un coucou alors c’est toujours agréable ! J’espère que mon article vous sera utile pour emmener votre groupe. Belle route
Bonjour, un très beau reportage qui va nous aider à faire notre périple prochainement. Est-ce que le désert est balisé au moyen de panneaux indiquants les lieux à découvrir et les villages à traverser ? Je vous en remercie beaucoup.
Merci pour votre message Nadine. Il y a assez peu de documentation sur le désert, pour le moment (et heureusement) ce n’est pas un lieu trop fréquenté comme le désert des Bardenas Reales. Il n’y pas énormément de panneaux, ce n’est pas très bien indiqué sur place, il vaut mieux préparer son voyage un peu à l’avance.
Bonne route et profitez bien
Bonjour,
Je fouille le web à la recherche de roadtrips et je tombe sur cette pépite que vous mettez si bien en valeur : Hop! Sur la liste des choses à découvrir!
Belles photos (trop) bien choisies. mais où sont donc toutes ces porcheries affreuses qui pullulent partout dans le Monegros ? Et là-bas, pas d’odeurs de pin, thym ou romarin, mais celles du cochon confiné priment. Les Bretons apprécieront. Bref, après qq jours là-bas, ce pourrait être beau, mais c’est moche.
Bonjour,
J’y vais en moto le mois prochain . J’ai trouvé un hebergement airnb . Un grand merci pour toutes vos infos qui me seront bien utiles ….La chaleur y sera surement pesante mais je porterai de quoi m hydrater …Me tarde deja ….Amicalement ..Pascal
Salut, nous venons d’y passer une journée… C’était fou. Nous connaissons bien Los Bardenas Reales et avons été surpris par « le manque de touristes » ici. Notre fils Armand, 6 ans et demi, a pris sa moto électrique pour rouler les pistes et nous l’avons suivi… On a croisé seulement un tracteur . Les paysages sont magnifiques. Les calmes, le silence (quand on arrête le 4×4)…. Et pour se rafraîchir on est passé sous les arrosages des champs de maïs sur la Ruta Javierre…. N’ayant qu’une seule journée pour y aller, on avait pris les idées sur votre blog, on a pas été déçu . Avec notre fils on a une chaîne YouTube où l’on parle vélo, bmx, minimoto,…, on a pu faire de belles images et on va en faire une belle vidéo . On recommande cet endroit (mais pas trop, on veut encore être tranquille l’année prochaine quand on reviendra dans le coin )
Bonjour Anaelle et Maxime
Bravo pour vos photos et vos commentaires. Joelle et moi adorons l’Espagne, toute l’Espagne. Nous étions au Sud Aragon il y a 3 ans puis en Extrémadure au mois de mai et là nous partons ce week-end pour les villes du nord de la Castille (Soria, Palencia, Zamora et Valladolid). Je suis tombé par hasard sur votre site. Je n’avais jamais entendu parler des Tozales de Monegros contrairement aux Bardinas Reales alors que nous sommes pourtant passés trois fois par Saragosse (ville très interessante du reste). J’avoue être bien tenté par cet endroit après avoir vu vos photos. Merci encore.
Joëlle et Christian
Merci pour ce magnifique reportage, je n’avais jamais entendu parlé de cet endroit; nous prévoyons, de faire ce détour avant la route de Don Quichotte , La Mancha
Bonjour Anaelle et Maxime,
Nous allons faire 1 journée en juillet voir les Tozal. Votre reportage et indications nous serons précieux. C’est magnifique
Pascale
Bonjour, nous avons prévu un passage par Monegros prochainement, en van aménagé. Est il facile de trouver des spots pour camper? Est ce que c’est autorisé? merci d’avance, vos photos sont superbes!
Bonjour avez-vous reussi a faire du bivouac dans le desert ?
Bonjour, nous comptons y aller cet automne avec quelques amis et votre reportage nous facilite la recherche du meilleur chemin pour la découverte de cette magnifique région.
Merci à vous, Marco
Bravo pour ce Superbe Reportage Photographique, Anaelle et Maxime.
Avec ses commentaires autant techniques que remplis de consignes afin de visiter ce site dans sa globalité, et préserver ce magnifique lieu.
Je connais bien ce désert, n’habitant pas très loin, et sillonant régulièrement, avec respect, les pistes de l’Aragon….
Je l’ai visité à diffèrentes périodes de la journée et de l’année, la lumière et les paysagees changent (Agriculture)
Pratiqué en moto, trail TT et trail routier, en 4×4 et dernièrement en C.C.
Comme dans tout désert espagnol, il faut être vigilant à la météo du jour, mais aussi des jours précédents et à venir.
Les pistes (Bien entretenues car agricoles) sont faites de la terre locale argileuse, et la moindre pluie peut les rendre difficilement praticables, voir impraticables même en 4×4 bien chaussé…
Expérience vécue dans le désert de Gorafe, faible pluie au cours de la nuit, 4×4 très bien chaussé, mais une vraie patinoire avec les « chaussettes » de boue qui se forment instantanément autour des pneus trés bien crantés…
Si intéressés, par une très belle partie du désert des Bardenas sans l’affluence touristique, me contacter en MP.
Merci beaucoup a vous deux pour ce superbe reportage photo sur ce desert .
Nous souhaitons y aller le weekend prochain et nous nous servirons de vos précieux conseils.
Comme tout le monde lu précédemment, MERCI. Petite question, est-ce que ce site a un intérêt lorsqu’on a vu les Bardenas? Je ne remet pas en cause la beauté du site, loin de là ….juste savoir si cela ne fait doublon? Quelles sont les différences entre les 2 sites?
Au plaisir de vous lire …