César Manrique et le Pass Lanzarote

 

Si vous prévoyez de passer une semaine à Lanzarote, on vous conseille vivement de prendre le PASS « 6 centres ». Vous pouvez acheter le PASS à 30 euros dès le premier site visité. Il vous suffit ensuite de présenter votre ticket pour qu’il soit tamponné dans chaque site. Le Pass est valable durant 15 jours et vous permet d’accéder aux 6 principaux sites touristiques de l’île :

>>    Le Jardin de Cactus ***
>>    La Cueva de los Verdes **
>>    Los Jameos del Agua
>>     El Mirador del Rio
>>     Las Montañas del Fuego **
>>     Le MIAC – Castillo de San José

 

Gratuit : Monumento Al Campesino

Autres visites payantes : La Fundacion Manrique ***, la Casa Museo de Manrique à Haria, le musée du vin El Grifo, le musée Atlantico, la Casa saramago, le musée Etnografico Tanit, le musée du Timple, le musée Lagomar, musée de la piraterie…

 

 

>    Le Jardin de Cactus

Le Jardin de Cactus est un des nombreux sites mis en valeur par l’artiste César Manrique. Il se trouve dans l’ancienne carrière de Guatiza au Nord-Est de l’île et regroupe plus de 7 200 cactus de plus de 1 100 espèces.

Notre avis ***: Cette visite est un incontournable sur l’île et pas besoin d’être un spécialiste pour apprécier la balade !
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre article sur le jardin de cactus >> ICI !

 

 

>    La Cueva de los Verdes

La Cueva de los Verdes est une immense grotte formée par une coulée de lave. La visite se fait en groupe (en espagnol et anglais) et permet de visiter 1 000 m (seulement) sur les 10 km de la grotte. On peut voir de vastes couloirs de lave, des concrétions volcaniques mises en valeur par un jeu de lumière, des stalactites de lave, une salle de concert et des coulées de lave pétrifiées.

Notre avis ** : Une plongée dans les entrailles de la terre qui vaut le détour mais allez-y plutôt en fin de journée. Nous avons profité de la dernière visite de la journée et il y avait beaucoup moins de monde ce qui rend la visite plus agréable.

   

 

>     Los Jameos del Agua

Los Jameos del Agua signifie : ouverture, cheminée. L’océan s’engouffrant dans une fissure a rencontré la lave en fusion ce qui a créé un bouchon de vapeur et fait « sauter » la couverture de la poche, donnant naissance à une cavité à ciel ouvert. Cette grotte naturelle a été mise en valeur par Manrique avec la création d’un restaurant, une piscine et un musée servant d’exposition sur l’activité des volcans.

L’originalité de ce site est la présence de petits crabes scientillants : les « munidopsis polymorpha » qui ont été privés de lumière pendant des milliers d’années. A cause de cette absence de lumière, ils ont perdu leur pigmentation (ce qui les a rendu transparents et fragiles) et ils sont devenus aveugles.

Il est interdit de jeter des pierres, des déchets ou des pièces dans le bassin où il vivent. Les pièces jetées il y a quelques années ont failli tuer ce fragile et très rare petit crustacé.

     

>     El Mirador del Rio

Le Mirador del Rio a été aménagé par Manrique et inauguré en 1973. Il se trouve sur un site culminant à 500 m d’altitude avec une vue magnifique sur l’île de Graciosa et sur les falaises du Nord de l’île. Sur place, un restaurant parfaitement intégré au paysage offre une vue panoramique sur la Graciosa.

Notre avis : La visite du Mirador en lui-même n’est pas extraordinaire et la vue offerte depuis les terrasses est presque la même que celle que l’on trouve un peu plus loin (et gratuitement) sur la gauche du bâtiment.

            

>     Las Montañas del Fuego – Timanfaya

L’île est exceptionnelle : recouverte au 3/4 de lave, elle compte pas moins de 300 cratères appartenant à 100 volcans. Pour bien les observer, il y a une visite incontournable : le parc national de Timanfaya, également appelé et à juste titre : Las Montañas del Fuego, les montagnes de feu.

Ces paysages lunaires, quelque peu surréalistes, sont ceux que l’on voit partout quand on évoque l’île (cartes postales, prospectus, documentaires, émissions…). Leur beauté est saisissante et s’étend sur des kilomètres, reflétant une large palette de couleurs selon le moment de la journée et selon la météo.

Notre avis : Pour plus d’info, je vous invite à lire notre article >> ICI  ! On vous explique pourquoi le site n’est pas accessible, comment on peut tout de même le visiter, ce qu’on peut y voir, les plus et les moins de la visite…

  

>     Le MIAC – Castillo de San José

Le Castillo de San José a été restauré par l’artiste et architecte César Manrique, né à Arrecife, qui l’a transformé en musée d’Art contemporain : Le MIAC (Museo internacional de Arte Contemporaneo). Les œuvres présentées appartiennent pour l’essentiel à la période 1950-1970, qui pribilégie l’abstraction, d’Oscar Dominguez à Antoni Tapies en passant par l’incontournable César Manrique.

Deux escaliers (à l’intérieur et à l’extérieur en accès libre) permettent de rejoindre le restaurant conçu selon les plans de Manrique et qui offre une vue sur le port industriel et les bateaux de croisière qui font escale sur l’île.

Notre avis : Si vous aimez l’art contemporain vous devriez apprécier sinon on vous conseille de visiter la Fundacion Manrique (que nous vous présentons à la fin de l’article).

   

 

Autres visites sur l’île :

Si on devait vous conseiller une autre visite payante ce serait la Fondation Manrique.

Si Lanzarote est si belle et si bien conservée c’est grâce à l’un de ses enfants : César Manrique (1922-1992). Cet artiste proche de l’expressionnisme abstrait et du mouvement CoBra lui a laissé à jamais son empreinte. Amoureux de la nature et de son île, il va œuvrer toute sa vie pour la protéger et la mettre en valeur. Il fera classer l’île d' »intérêt touristique spécial » par le gouvernement espagnol, c’est à dire de la placer sous haute protection écologique. Il fera interdire les panneaux publicitaires de rue et incitera les habitants à passer les murs à la chaux pour les rendre blanches. Il était très inquiet de la construction de gros complexes hôteliers comme à Costa Téguise ou playa Blanca, puerto del Carmen… et fera en sorte d’interdire les immeubles à plus de quatre étages.

La Fondation Manrique occupe la maison qu’il a habité de 1968 à 1988. Il a ensuite déménagé à Haria. La maison a été construite au milieu d’un champ de lave et est un bon exemple de l’architecture moderne des années 1960. La maison se fond totalement dans l’environnement et cherche à gommer les frontières entre intérieur et extérieur.

Au sous-sol, Manrique a installé des salons dans des bulles volcaniques naturelles, éclairées de puits de lumière. Aujourd’hui les salles de la maison abritent des peintures d’artistes contemporains comme Picasso, Lam et bien sûr Manrique.

 

Pour poursuivre la visite vous pouvez retrouver tous nos articles dans la rubrique :
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