Arrecife, les 6 incontournables de la capitale de Lanzarote
Arrecife est la « capitale » de Lanzarote et le point d’arrivée de nombreux touristes. Cette petite capitale dégage une atmosphère chaleureuse et même si la ville ne possède pas un patrimoine architectural et culturel impressionnant, elle mérite tout de même qu’on y consacre quelques heures pour …
> déambuler autour du Charco de San Ginés,
> flâner dans les rues, sur la plaza de Las Palmas,
> pour admirer l‘église de San Ginés,
> bronzer et prendre l’air sur la promenade,
> pour s’imprégner de l’Histoire de l’île au Castillo San Gabriel,
> profitez d’une exposition d’art contemporain au castillo San José.
Arrecife était au départ un petit village de pêcheurs qui doit son nom aux récifs noirs volcaniques derrière lesquels les bateaux venaient s’abriter des pirates, nombreux à partir du XVIème siècle. En effet, les Canaries, étape importante pour le commerce avec le Nouveau Monde fraîchement découvert, a longtemps attiré les marchandises, les navires et surtout les pirates !!
Ce n’est qu’en 1852 que Téguise (au centre de l’île) laisse la place à Arrecife qui devient la capitale. Elle compte aujourd’hui près de 55 000 habitants.
El Charco San Ginés est un grand bassin où dansent des barques multicolores. C’est sans doute la balade la plus agréable d’Arrecife. Il y fait bon se promener, boire un verre en terrasse en écoutant les musiciens de rue ou le clapotis de l’eau sur les barques. C’est autour de ce bassin que bat le cœur de la ville et c’est notre coup de cœur à Arrecife ! (la mer, des bateaux, un port, du soleil… quoi de mieux pour être heureux ?)
El charco de San Ginés est un port naturel de faible profondeur où les barques ne peuvent entrer qu’à marée haute. A marée basse vous pouvez déambuler entre les bateaux et à marée haute vous pouvez les regarder se balancer sur l’eau. Bien sûr, je n’ai pas pu m’empêcher de prendre de nouveaux clichés de bateaux, un des sujets que j’aime beaucoup.
En quittant el Charco de San Ginés pour rejoindre l’église du même nom, on se retrouve à déambuler dans des rues au charme authentique. Au hasard d’une rue vous pourrez même croiser la Callejòn, un des rares lieux bien conservés de la vieille ville d’Arrecife.
Sur l’agréable plaza de Las Palmas vous pourrez admirer l’église San Ginés, le patron de la ville. C’est une petite place toute mignonne où les anciens de la ville se retrouvent pour discuter à l’ombre du célèbre clocher. L’église date du XVIIème siècle et est un bon exemple de l’architecture religieuse de l’île.
En continuant la découverte de la ville, on sort des petites ruelles et on se retrouve sur le front de mer.
La promenade y est agréable surtout quand le soleil est de la partie (mais il y a souvent du vent).
Depuis la promenade, on peut accéder à un drôle de petit pont-levis, « le pont aux boules » et qui permet de rejoindre le castillo San Gabriel. La présence des pirates expliquent la construction du fort sur la petite île avancée de Islote de Fermina. Le premier château sera détruit par le pirate Morato Arraez alors le roi Philippe II d’Espagne en fit construire un second.
Le Castillo San Gabriel est aujourd’hui le musée d’histoire d’Arrecife et de l’île de Lanzarote. On y découvre ses origines, les premières populations, on peut aussi en apprendre plus sur la faune et la flore de l’île, sur les volcans.
Mais qu’est-ce qu’il y a là-dedans… Bond, James Bond !
Pour terminer la visite de la ville, il faut se rendre un peu plus au Nord dans la zone du port industriel pour visiter le Castillo San José.
Le château a été construit en 1776 sur ordre du roi Charles III d’Espagne. Il se situe sur la presqu’île de Cueva de Inés et est surnommé « château de la faim » car après les importantes éruptions du XVIIIème siècle, les habitants de l’île se sont retrouvés sans nourriture et sans travail alors pour aider la population le roi a ordonné sa construction pour relancer la vie sur l’île.
En 1976 il a été restauré par l’artiste et architecte César Manrique, né à Arrecife, qui l’a transformé en musée d’Art contemporain : Le MIAC (Museo internacional de Arte Contemporaneo). Les œuvres présentées appartiennent pour l’essentiel à la période 1950-1970, qui pribilégie l’abstraction, d’Oscar Dominguez à Antoni Tapies en passant par l’incontournable César Manrique.
Deux escaliers (à l’intérieur et à l’extérieur en accès libre) permettent de rejoindre le restaurant conçu selon les plans de Manrique et qui offre une vue sur le port industriel et les bateaux de croisière qui font escale sur l’île.
Pour découvrir une autre oeuvre de Manrique, ne manquez pas notre article plein de piquant
sur le Jardin de Cactus >
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Merci la route à deux c’est super bien fait …….
Bravo pour vos notes de voyage Elles me permettent d’ étoffer les commentaires de mon diaporama Merci beaucoup